| titre original | "While the City Sleeps" |
| année de production | 1956 |
| réalisation | Fritz Lang |
| scénario | Casey Robinson, d'après le roman "The Bloody Spur" de Charles Einstein (1953) |
| photographie | Ernest Laszlo |
| musique | Herschel Burke Gilbert |
| production | Bert E. Friedlob |
| interprétation | Dana Andrews, Rhonda Fleming, George Sanders, Howard Duff, Thomas Mitchell, Vincent Price, Sally Forrest, John Drew Barrymore, James Craig, Ida Lupino |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une virulente satire des médias au point que le tueur finit par apparaître plus sympathique que la poignée d'arrivistes lancée à ses trousses. Brillante interprétation et maîtrise de la mise en scène : tout le début qui nous présente l'assassin, un coursier qui bloque la porte de ses victimes pour revenir chez elles quand elles se croient en sûreté et laisse l'inscription « Demandez à maman », est éblouissant, jouant sur notre connaissance du sadique avant même que l'enquête des journalistes ne soit lancée.
Fritz Lang et ses acteurs
"La Cinquième Victime" est la première collaboration du réalisateur allemand d'origine autrichienne avec l'acteur américain Dana Andrews, qu'il dirigera de nouveau dans son dernier film tourné aux États-Unis, "L'Invraisemblable Vérité" (1956).
Il s'agit par ailleurs de la troisième (et dernière) collaboration de Lang avec l'acteur britannique George Sanders, après "Chasse à l'homme" (1941) et "Les Contrebandiers de Moonfleet" (1955).
Citations d'autres films
"La Cinquième Victime" rend hommage à plusieurs reprises à Orson Welles, d'une part avec la course poursuite dans le métro (référence au "Troisième Homme" de Carol Reed) et d'autre part avec le logo de Kyne Enterprise (référence à "Citizen Kane").
Le titre français du film
Il fait référence au fait que le meurtrier a déjà fait quatre victimes lorsque le personnage interprété par Dana Andrews a l'idée d'utiliser sa fiancée comme appât.
